PROVENANCE
Succession de l’artiste
André Bieler, Montréal, 1934
Galerie Walter Klinkhoff Inc., Montréal
Collection privée, Île de Vancouver
Beaux-arts canadiens, Maison de vente aux enchères Heffel, 26 mai 2010, lot 114
La collection de Torben V. Kristiansen, Vancouver

BIBLIOGRAPHIE
Nicole Cloutier, James Wilson Morrice, 1865 - 1924, Musée des beaux-arts de Montréal, 1986, essai de John O’Brian, page 90
Charles C. Hill, Morrice : un cadeau à la nation, Musée des beaux-arts du Canada, 1992, page 22

James Wilson Morrice est considéré partout dans le monde comme une figure centrale de l’art canadien. On ne pourrait sous-estimer son influence sur l’art et les artistes du pays qui lui ont succédé, entre autres l’artiste canadien André Bieler qui l’admirait et a déjà eu Café–Paris dans sa collection personnelle. Morrice s’est installé à Paris dans sa jeunesse et, comme l’affirme John O’Brian, « l’amour de Morrice pour Paris [était] étroitement lié aux qualités et aux caractéristiques de son art ». Tels beaucoup d’artistes de sa génération, Morrice rejetait les thèmes associés à la mythologie classique et aux récits historiques propres à l’art académique pour représenter les plaisirs et l’animation de la vie parisienne de son époque. Il a peint Café–Paris, ainsi que de nombreux autres croquis (ou pochades) à l’huile de sujets urbains, sur un petit panneau de bois facile à transporter. Il avait tendance à laisser des zones du support à nu, de sorte que le bois devenait un élément tonal qui se juxtaposait aux effets de couleur subtils. Malgré le format modeste de Café–Paris, l’affection de Morrice pour la vie urbaine est manifeste dans cette pochade qui montre l’artiste au summum de son accomplissement.

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