Vendu pour : 40 250 $

PROVENANCE
de Vooght Galleries Ltd., Vancouver
Collection privée, Vancouver
Par filiation à la collection privée actuelle, Vancouver

BIBLIOGRAPHIE
Michael Parkin et Denise Hooker, Sybil Andrews, Parkin Gallery, 1980, reproduit sur la couverture
Peter White, Sybil Andrews, Glenbow Museum, 1982, reproduit pages 34 et 55
Stephen Coppel, Linocuts of the Machine Age, 1995, reproduit page 112, catalogue #SA 24
Gordon Samuel et Nicola Penny, The Cutting Edge of Modernity: Linocuts of the Grosvenor School, 2002, reproduit page 36
Clifford S. Ackley, éditeur, Rhythms of Modern Life: British Prints, 1914 - 1939, Museum of Fine Arts, Boston, 2008, texte de Thomas E. Rassieur, page 115, reproduit page 119
Hana Leaper, Sybil Andrews Linocuts: A Complete Catalogue, 2015, reproduit page 71

EXPOSITION
Parkin Gallery, Londres, Sybil Andrews, 22 octobre - 15 novembre 1980, même image, catalogue #38
Glenbow Museum, Calgary, Sybil Andrews, 1982, même image, catalogue #24
Museum of Fine Arts, Boston, Rhythms of Modern Life: British Prints, 1914 - 1939, 3 janvier - 1er juin 2008, en tournée au Metropolitan Museum of Art, New York, même image, catalogue #61

Sybil Andrews a partagé un atelier avec Cyril Power à Londres de 1930 à 1938. En 1930, Power a réalisé une linogravure intitulée The Eight (figure 1) représentant une équipe d’aviron qui participait à des essais pour la course annuelle Head of the River sur la Tamise. Power a observé ces essais à partir du pont Hammersmith près de leur atelier. En 1930, cette régate était devenue si populaire que soixante-dix-sept équipages y ont participé. Cette gravure raffinée de 1933 faite par Andrews montre les avironneurs transportant leur bateau dans le hangar. Le sport était un sujet important pour l’école des graveurs Grosvenor, à laquelle appartenaient les deux artistes. Ce sujet reflète la situation sociale de l’époque, alors que le sport gagnait en popularité, tant pour la pratique que pour l’observation. Comme l’a expliqué Thomas Rassieur : « Les idéalistes utopiques considéraient le corps humain comme une machine perfectible, et la mode privilégiait les silhouettes élancées. » Bringing in the Boat intègre ce concept du corps en tant que machine, car Andrews supprime les caractéristiques distinctives des rameurs et représente tous leurs corps uniformes, musclés et forts. Leurs mains stylisées s’agrippent à l’embarcation comme des outils. Rassieur a commenté : « L’esprit de travail d’équipe exprimé dans la gravure fait écho aux démonstrations de masse de prouesses athlétiques synchronisées que nous associons maintenant aux films de propagande de l’entre-deux-guerres. » Dans cette image forte, Andrews représente quatre des huit rameurs comme s’ils étaient dans l’ombre noire – un choix qui fait écho au profil sombre et angulaire de cette embarcation de course spécialisé avec ses armatures distinctives. La répétition de la forme intensifie la perception du mouvement, comme si les hommes déplaçaient le bateau en synchronie. Représentation rigoureuse et énergique, Bringing in the Boat incarne l’idéal social de collaboration et d’égalité dans le sport, et favorise l’atteinte de la forme physique et de la santé.

Les premières gravures ont été imprimées sur du papier vergé oriental de couleur chamois et les épreuves ultérieures sont généralement sur du papier vergé oriental plus épais ou du papier fibreux. Nous avons ici une très belle gravure sur papier vergé oriental.

Remarque: les dimensions de la feuille complète avec les marges sont de 15 x 11 5/8 po, 38,1 x 29,53 cm.

Tous les prix affichés sont en dollars canadiens

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